Romans noirs *
- Laissez bronzer les cadavres (r) (1971) en collaboration avec Jean-Pierre BASTID
Un petit hameau isolé, à moitié en ruine, grillé par le soleil de plomb du Midi de la France. Luce, l'excentrique maîtresse des lieux, peintre et anarchiste, s'y alcoolise avec panache
tout en regrettant sa turbulente jeunesse. Pour chasser ce vague à l'âme, le meilleur moyen est encore de recevoir tous ceux qui s'invitent à l'improviste sans leur poser de questions.
Et cela, même si deux cent cinquante kilos d'or ont disparu à dix kilomètres de là dans l'attaque sanglante d'un fourgon. Certes, les nouveaux venus n'ont vraiment rien de conventionnel,
mais qu'importe ! Il suffit pour compléter le tableau qu'un innocent gendarme prenne le chemin du hameau, et toute cette joyeuse population se retrouve à orchestrer un bal diablement
plus mouvementé que celui du 14 Juillet…
- L'affaire N'Gustro (r) (1971)
Une vraie tête à claques, ce Butron. Méchant, prétentieux, naïf, paranoïaque et sadique sur les bords, il voulait tout et tout de suite et se prenait pour un pur. Il se mêla de politique
et de complots, pour la rigolade, l'argent, la gloire, et N'Gustro, un leader du Tiers Monde, paya les pots cassés. Butron, floué par les puissants, les barbouzes, les politicards, n'avait
aucune chance de s'en tirer.
Il ne s'en tira pas.
- Ô dingos, ô châteaux (r) (1972)
Par les monts et les routes, fuyaient Julie la folle et l'enfant menacé d'un bien bizarre kidnapping. Dans la tête de Julie, des souvenirs d'incendies, de fusillades. Au cœur, un espoir :
découvrir le château fabuleux où l'attendaient la délivrance et le repos. Mais les trouverait-elle ? Savait-elle, Julie la pitoyable étoile de ce ballet macabre, que les autres danseurs
étaient bien plus fous qu'elle ?
- Nada (r) (1972)
Comme le dit très justement le gendarme Poustacrouille, qui participa à la tuerie finale, «tendre la joue c'est bien joli», mais que faire quand on a en face de soi «des gens qui veulent
tout détruire ?» On crache sur le pays, la famille, l'autorité, non mais des fois ! Quelle engeance, ces anars ! Et quelle idée aussi de croire qu'on va tout révolutionner en enlevant
l'ambassadeur des États-Unis à Paris !
- Morgue pleine (r) (1973)
La gendarmerie mène à tout. Même à la profession de détective privé. À vivre dans un deux-pièces, à faire par ennui un minimum de culture physique, à envoyer poliment se faire voir les
Témoins de Jéhovah et suspendre dans la cuisine, au-dessus de l'évier, quelques affaires à sécher… Le quotidien tout simplement. Un ordinaire qui s'emballe et vire à l'hystérie raciale
et aux massacres en chaîne dès lors qu'Eugène Tarpon s'embarque malgré lui dans le sauvetage d'une orpheline. Les «incidents» aussi bizarres qu'affreux se démultiplient. La dinguerie
devient générale. Survivre et comprendre vont devenir du grand art.
- Que d'os ! (r) (1976)
Pas marrant, le boulot, quand on s'appelle Tarpon (Eugène, Louis, Marie), qu'on est ancien gendarme et détective privé à Paris, France. Jusqu'au jour où il se met à pleuvoir des aveugles
en cavale, des Bretons nazis, des Espagnols de l'armée en déroute et des bonzes déchaussés. Là, le boulot devient drôle. Voire mourant.
- Le petit bleu de la côte ouest (r) (1976)
Le malaise des cadres, c'est pas rien ! Vous avez femme, enfants, bagnole, télé, et voilà que vous vous sauvez. Tout ça parce que deux rigolos essaient de vous flinguer. Et vous savez
même pas pourquoi. Un jour, camarade, il faudra quand même comprendre.
- Fatale (r) (1977)
Ceci est un roman noir.
C’est l’histoire d’une tueuse professionnelle, solitaire et aliénée, qui fait son œuvre sanglante.
C’est l’histoire d’un contrat inhabituel, dans une ville pourrie par le fric.
- La position du tireur couché (r) (1981)
Martin Terrier était pauvre, esseulé, bête et méchant, mais pour changer tout ça, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite. Après avoir pratiqué dix ans le métier d'assassin,
fait sa pelote et appris les bonnes manières, il allait rentrer au pays retrouver sa promise et faire des ronds dans l'eau... Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut
que beaucoup de sang passe sous les ponts.
- "Iris" (r) (1997)
Roman inachevé
- La princesse du sang (r) (1999)
1950 : un commando de ravisseurs s'entre-tue autour d'une petite fille grièvement blessée. Six ans plus tard, la photographe Ivory Pearl, surnommée «la Robert Capa femelle», épuisée de
couvrir les multiples conflits de l'après-guerre, part pour Cuba s'isoler dans la montagne. Venue se reposer d'une vie de stress et d'horreurs, Pearl qui croyait se retirer des affaires
va se retrouver dans une nature sauvage en plein cœur d'une impitoyable traque. Avec elle, un homme et une enfant. Deux inconnus dont elle aura croisé la route...
ISBN : 978-2-07-077439-5
Editeur : Gallimard (2005)
Collection : Quarto